Le toit de la maison: |
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Première étape: le plafond de l'étage, fait par JM en planches de douglas dégauchies et rabotées, puis rainurées à mi-bois par Maître François . A droite la trappe qui nous permet pour l'instant de monter sur le toit par l'intérieur et sera ensuite la sortie du conduit de cheminée. |
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Le plafond terminé, vu par dessus. La structure de la charpente prévoyait ce qui forme maintenant des caissons à remplir d'isolant, dont l'épaisseur équivaudra à la hauteur des solivettes, soit 25 cm. |
Un feuillard est placé sur les 2 diagonales et solidement vissé à chaque solive, pour augmenter la rigidité structurelle (un conseil judicieux de Pierre Raynaud, architecte) |
2ème étape: le remplissage avec le liège (20 m3, arrivés du Portugal par un semi-remorque). Les 80 ballots de liège seront hissés sur le toit grace à la poulie de l'échaffaudage... que nous n'avons pas encore rendu. |
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On voit que le remplissage avec le liège est assez simple, le liège est léger, les ballots faciles à ouvrir. Par chance nous oeuvrons par de belles journées d'automne, le temps est idéal. Notre seul ennemi serait le vent mais il n'y en a pas. Le toit culmine tout de même à presque 6 m de hauteur sans protection, il faut donc des consignes strictes et des enfants obéissants pour œuvrer en famille... Le liège a été étuvé pour être parfaitement imputrescible, du coup nous sommes tous un peu noirs avec une délicate odeur de fumée... |
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On remplit, on vibre, on tasse dans chaque petit recoin... Par dessus l'isolation, il y aura: -un géotextile freine-vapeur et pare-pluie , agrafé tendu sur les solivettes, qui ferme les caissons. -au dessus, des lambourdes de 5 cm qui forment la ventilation sous-toiture, avec entrée et sortie protégées, et portent le platelage en larges planches de douglas brut, non jointives); -et encore par dessus :un feutre de 4 mm et la bâche étanche qui nous fera une maison hors d'eau.
Pendant que nous réalisons tout ça, le temps sera moins clément, il pleuvra sur le liège, le plafond d'étage (qui se tordra, sera réparé, et retrouvera sa place ensuite), un peu de vent quand nous tirerons la bâche pare-pluie... |
La bâche EPDM (bâche en caoutchouc étanche habituellement utilisée pour les étangs artificiels) a été commandée d'un seul tenant de 12,20 x 13,50 m. Le rouleau pesait environ 250 kg et JM l'a fait monter sur le toit par un élévateur . Auparavant, il a étendu sur le platelage du toit un feutre épais, pour disperser l'éventuelle condensation sous la bâche, tout en en protégeant la face inférieure: |
avant coupe
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